Salut à tous,
Je viens d’obtenir le permis B et comme je l’avais promis à Steph, je viens vous apporter mon témoignage qui je l’espère apportera au moins un peu d’espoir à tous ceux qui sont encore en auto-école et qui se découragent ou qui ont besoin d’être rassuré ou à ceux qui n’ont pas encore passé le pas de la porte d’une auto-école.
Il y a quelques mois, le 21 mars 2015 pour être exact, je m’inscrivais « pour de bon » dans une auto-école choisi sur plusieurs critères.
Tout d’abord les tarifs :
Je me suis tout d’abord méfié des auto-écoles proposant des prix trop bas avec des devantures qui me paraissaient suspectes. Un peu comme les épiciers de quartier ouvrant tard le soir, elles me donnent toujours le sentiment d’être pratique et tentante mais une fois arrivé en caisse le tarif s’en trouve élevé. Sauf que dans une auto-école à la fin de la formation on ne peut pas reposer le produit en rayon et je connais au moins une personne qui se retrouve coincée car devant de l’argent à son auto-école…
A l’inverse, les grosses chaines d’auto-école semblent rassurantes sur la formation, mais sont aussi dissuasive coté tarif, et je pense encore aujourd’hui que tarif élevé ne veut pas forcément dire réussite et qualité d’apprentissage. Je me suis donc après un premier tri tourné sur le bouche à oreille par mon entourage, et non par les avis sur internet ou il est rare d’avoir des avis réellement objectifs. Une seule semblait revenir souvent, celle ou ma compagne avait passé elle-même le permis il y’a 12 ans : L’auto Ecole Brunet dans la rue Colbert à Tours.
Le financement est un point crucial pour beaucoup d’entre nous, et mon conseil serait de payer l’auto école « rubis sur l’ongle », quitte à faire un prêt, de préférence à taux zéro par les mairies si c’est possible ou de faire des économies, et de se garder une réserve pour les leçons supplémentaires et les éventuels repassages à l’examen, car bien qu’il faille être confiant en soi, personne n’est à l’abri d’un ou deux échecs.
Cela a été mon cas à deux reprises alors que j’étais prêt la veille. Je reviendrais plus tard là-dessus. Le fait de payer correctement est un énorme poids en moins permettant d’apprendre avec l’esprit libre.
Pour le code :
Il n’y a pas de mystère : il faut bucher encore et encore et le maitre-mot de la réussite est la régularité !
En plus d’aller le plus souvent possible aux leçons de code, je m’entrainais également chez moi sur Prépacode, service internet que proposent beaucoup d’auto-écoles, mais en plus j’avais acheté des DVD de chez Rousseau et de l’ENPC et une petite application pour smartphones et tablettes Android.
J’étais devenu un véritable fanatique du code de la route, mais ça a été payant au bout d’un mois. D’autant que tout le monde avait trouvé l’examen beaucoup plus facile que les séances d’entrainement.
Visez donc le 0 fautes aux entrainements et prenez les comme des défis personnel, car le permis en est un !
Personnellement, je ne suis pas pour le fait de commencer les leçons de conduite pendant les leçons de code, c’est à mes yeux le meilleur moyen de ne pas se concentrer sur l’un ou sur l’autre et de rater des étapes, et donc de risquer de prendre un nombre d’heures supplémentaires excessif et de rater l’ETG.
Sont venues ensuite les leçons de conduite :
Là on passe à la vitesse supérieure après avoir soufflé un peu. Une semaine de « répits » m’a permis de chercher sur le net des vidéos explicatives de base.
C’est à ce moment que j’ai trouvé les vidéos de Steph qui m’ont expliquées comment tourner un volant, comment s’installer etc. Des choses de bases qui m’ont permis de ne pas me sentir en terrain inconnu le jour de mon évaluation que je n’avais pas encore fait.
Je ne vais pas mentir : Bien que je savais, presque, tourner le volant, j’étais un peu en panique et je me souviens encore d’avoir failli percuter un trottoir en sortie de giratoire. Premier coup de frein sec du moniteur : Effet de surprise garantie, mais aussi j’ai compris à ce moment l’utilité d’un moniteur.
Je passerais sur l’historique complet de mes 41 heures de conduite, mais je tiens à rassurer ceux qui n’ont pas encore touché un volant en leur disant que les leçons sont très progressives.
J’ai eu plusieurs moniteurs, beaucoup… Cela était principalement à cause de mes obligations professionnelles pas toujours compatibles avec le planning des moniteurs. Comme je le disais à Gilles Brunet après mon permis, cela aurait pu être handicapant et j’aurais bien entendu préféré n’avoir qu’un seul moniteur, mais cette situation m’a permis de voir plusieurs méthodes et attentes des moniteurs, donc de savoir m’adapter à eux, ce qui est à mon avis fort utile pour le jour de l’examen ou on se retrouve avec un(e) parfait(e) inconnu(e), en général assez froid (Il n’est pas la pour discuter de la pluie et du beau temps ou pour entendre notre vie !) .
La encore le maitre mot pour la réussite est la régularité et la pratique. Il ne faut pas rêver, si on ne pratique pas et si on se contente de regarder des vidéos, on ne peut pas bien s’habituer au véhicule que l‘on aura en main le jour de l’examen.
Pour moi, les vidéos sur le net ont eu un rôle théorique et psychologique. Je mettrais plus tard les liens des chaines Youtube m’ayant servi.
Si par malheur vous ne vous entendez vraiment pas avec un moniteur, essayez dès que possible de demander à en changer avant d’aller au clash, car comme en voiture, quand on cherche le clash, on le trouve et les conséquences peuvent être désastreuses !
Petit conseil : N’hésitez pas à demander à effectuer des exercices difficiles, à repousser vos limites. Comme me le disait le moniteur que j’avais souvent : « Qui peut le plus peut le moins ».
Le jour de l’examen à présent…
Aïe aïe aïe ! Le stress est au maximum !
Tout d’abord, essayez de prendre une heure de conduite la veille et non le jour J car vous aurez la nuit pour réfléchir aux éventuelles erreurs faites pendant cette heure qui je vous le souhaite sera la dernière. Tandis que conduire et faire des erreurs avant l’examen, ne laisse pas le temps de faire tomber la pression, mais risque au contraire d’en ajouter.
Repérez ensuite les lieux de votre examen si vous savez ou il se déroulera. Et faites ce repérage EN VOITURE. Pour la petite histoire, au premier passage j’ai grillé un Stop en partant du centre d’examen alors que je connaissais sa présence pour y être passé devant, en moto. Ce qui ne m’avait pas permis de remarquer 2 détails : La ligne effacée et le panneau lui-même partiellement masqué par une affiche. La semaine suivante la ligne blanche était repeinte… Attention donc à ce genre de choses idiotes.
Au second passage, deux semaine plus tard, j’ai fait un parcours parfait, mon bilan de compétence le montre, à part une erreur éliminatoire à l’avant dernier giratoire : Je n’avais pas assez regardé ni bien interprété les intentions d’un autre usager et j’ai trop anticipé mon démarrage. Méfiez vous donc des autres sans leur jeter la pierre, même s’ils conduisent mal, car c’est à nous de faire attention. Le coup de frein de l’inspecteur nous a sauvé d’une collision. Pensez à cela si ça vous arrive.
Dites vous aussi que si les moniteurs vous présentent à l’examen c’est que vous avez certainement atteint le niveau et qu’ils vous font confiance, alors faites vous aussi confiance et roulez propre et cool comme pendants les leçons.
Pour ceux qui comme moi on tendance à stresser et à être anxieux, n’hésitez pas à aller voir un médecin pour lui en parler et pour éventuellement prendre un traitement homéopathique. Mais ne prenez surtout pas de calmants et encore moins de drogues ou d’alcool la veille !
Vous aurez besoin de toutes va facultés mentales et d’avoir un esprit sain dans un corps sain 😉
Voila, j’espère que ce petit témoignage vous sera utile et vous permettra de moins avoir peur de ces épreuves. Croyez en vous !
Je met maintenant quelques liens utiles, en commençant bien sur par Steph, même si vous devez surement connaître sa chaine Youtube si vous me lisez 😉
C’est grace à lui que j’ai appris comment tourner un volant, m’installer, etc. avant même l’heure d’évaluation. Ses autres vidéos ont toujours été utiles et d’un clarté incroyable.
Petit plus: Il répond toujours autant qu’il peut à ses abonnés et s’excuse en plus d’être débordé par les messages ! 😉
Les vidéos de Fabien des clefs du permis m’ont également beaucoup servi au début. Ses explications sont très claires et sa manière d’expliquer très « simple ». Il le dit d’ailleurs tout le temps « alors, c’est très simple » 😉
Petit plus pour moi: il roule sur des routes de mon coin. Il semble par contre avoir arrêté de faire des vidéos mais il laisse celles déjà faite en abordant les thèmes principaux.
Pour ceux qui apprennent sur une C3, les expications de l’auto-ecole Thierry pour les manœuvres leur seront d’une très grande aide. Malgré l’apparence très rustique et simple, les explications sont d’une efficacité redoutable!
Pour apprendre les vérifications intérieures et extérieures de la C3 et de quelques autres modèles de voitures, je n’ai pas trouver mieux que celles de « Lolo le mono« . Le nom peut faire sourire, mais encore une fois, la simplicité et la clarté des présentations permettent de bien apprendre cette partie un peu lassante du permis mais qui peut pourtant rapporter 3 points très facilement. Ce qui n’est pas rien. Pour ma part, elles m’ont énormément servi car lors de mon inscription à l’auto-école ils n’avaient pas encore fait de livret pour les vérifications.
Le petit dernier que j’ai trouvé, mais pas forcément le plus mauvais, ce n’est pas un classement que je fais, le gars de MoveDrive Formation qui fait des vidéos également très claires, avec des petits dessins comme Fabien. Il montre dans certaines vidéos des parcours types en région parisienne ce qui permet de se faire une idée de ce qu’il nous attend le jour J même si habite pas forcément le meme coin ni sur une région aussi fréquentée. Il semble peaufiner à chaque fois ses explications et méthodes ce qui n’est pas mal. Et lui aussi ne semble pas faire de pub pour son auto-école.
Pour exemple, c’est grâce à ses explications que je sais maintenant comment ne plus griller un feu à son approche. Cela peut sembler idiot, mais c’est le genre de chose qui peut être éliminatoire le jour J.
N’hésitez pas à enregistrer les vidéos de Youtube grace au petit logiciel « youtube downloader » pour les regarder encore et encore sur une tablette ou un smartphone.
Bonne route et bonne réussite à tous, et surtout, soyez prudent !