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Avant de vous parler de la manipulation du volant,  je suis obligé de vous rappeler l’importance du regard.

Si vous n’avez pas vu cette vidéo, je vous conseille vivement d’aller y jeter un oeil avant de continuer ce cours.

En effet, sans un regard bien apprivoisé, le volant ne sert à rien car l’on va là où l’on regarde .

Vos yeux pilotent vos mains !

Alors, si vous voulez devenir maître de vos trajectoires, regardez au bon endroit !

 

 

 

1. Comment tenir le volant ?

 

En comparaison avec le cadran d’une horloge, il faut tenir le volant à 9H15 ou 10H10.

C’est la position des mains qui donnent le plus de stabilité et de maîtrise pour rouler droit.

 

Ce qu’il ne faut pas faire : Mettre les mains sous le volant.

Si l’on doit tourner, on va se retrouver coincé avec son propre corps. Le mouvement risque donc d’être très limité !

 

2. Comment tourner le volant ?

 

On parle souvent de la route qui tourne en employant le mot « virage ».

Mais pourtant, la route ne tourne pas toujours avec la même intensité !…

Et l’on ne pourra donc pas tourner le volant de la même façon à chaque coup, ni même aborder ce changement de trajectoire avec la même allure !

Il va falloir s’adapter … Et oui, ce n’est pas la route qui va s’adapter pour nous ! 😉

 

On va donc décomposer la route qui tourne en 3 grandes catégories :

  1. La courbe
  2. Le virage
  3. Le tournant

Et, il y a donc 3 techniques différentes, optimisées pour chacune de ces 3 catégories : 3 manières différentes de tourner le volant !

 

Très important à savoir : Plus on roule vite, Plus le volant est sensible !

 

a. Position fixe pour les courbes :

 

Quand ça ne tourne pas beaucoup et c’est le cas pour une courbe, pas besoin de bouger ses mains sur le volant et risquer de faire un écart dangereux !

On garde les mains fixe sur le volant. C’est bien plus stable !

 

b. Le « tiré-glissé » pour les virages :

 

Avant d’aller plus loin : la base, c’est de toujours tourner le volant en tirant du haut vers le bas.

 

 

Le sens de la gravité terrestre donne plus de facilité et de précision à nos mouvements.

 

Un virage, ça tourne plus qu’une courbe …

Et comme on ne veut pas se retrouver coincé avec son propre corps, on vient chercher le volant plus haut avec la main qui va tourner, celle du côté du virage donc.

Et on tire vers le bas. Sans aller sous le volant !

L’autre main garde sa place et laisse glisser le volant.

 

Attention, si ça tourne plus que prévu, il faut prévoir le chevauchement. On va en parler juste après.

Sinon, vous risquez de « tricoter » avec le volant ! C’est à dire, faire des mouvements perturbateurs pour votre trajectoire. En gros, faire une sortie de route ou vous faire une grosse frayeur …

 

c. Le chevauchement pour les tournants :

 

Un tournant, c’est une intersection ou un virage en épingle.

Disons que ça tourne au moins à 90 degrés.

 

Il faut donc tourner vite sur peu de distance.

Et le chevauchement est parfait pour ce rôle.

Cette technique est la technique « reine » en ville !

 

On l’utilise aussi pour faire toutes les manoeuvres car on doit faire tourner le véhicule sur des espaces restreints en évitant de faire trop d’aller-retour …

Rappelez vous : plus l’on roule vite, plus le volant est sensible.

Donc plus l’on roule doucement ( et c’est le cas pour les manoeuvres ), moins le volant répond vite et plus il faut « mouliner » pour tourner ! 😉

Une main chasse l’autre, c’est tout simple !

 

Ce qu’il ne faut pas faire : Mettre les mains à l’intérieur du volant.

C’est très dangereux !

En cas d’accident, si le volant revient en arrière …Vous ne pourrez pas résister à cette clé de bras !

Vous pourrez lui dire adieu à votre petit bras !… 🙁

 

3. Le retour du volant :

 

Attention : Plus l’on accélère, plus le volant revient vite !

 

Lorsque l’on a fini de tourner, il y a 2 solutions :

Ou bien l’on ramène le volant manuellement, ou bien on l’incite à revenir seul.

 

Quand on ne peut pas se relancer, donc accélérer, il faut le ramener soi-même. C’est le cas lors des manoeuvres ou bien dans les endroits très étroits.

Sinon, laissons faire la physique ! 😉

 

Mais attention tout de même, le retour du volant doit être bien maîtrisé pour être efficace :

 

Il faut remettre ses mains à 9H15 ou 10H10 ( position de base ) avant de le laisser revenir.

Et c’est grâce à la pression des paumes de la mains que l’on canalise le retour du volant.

 

Ce qu’il ne faut pas faire : Relâcher le volant d’un seul coup sans le toucher !

 

N’oubliez pas que vous avez une voiture entre les mains !

Ce n’est pas un jouet, ç’est lourd et volumineux !

Donc, ça se gère avec technique.

Vous devez être progressif et doux dans votre retour de volant.

 

Voilà, vous savez tout maintenant.

Il ne vous reste plus qu’à vous entraîner !

 

Je vous souhaite un bon apprentissage !

Tenir et tourner le volant

Tenir et tourner le volant